Mon histoire

Parce que derrière une histoire, il y a un auteur qui y a mis une part de son âme.

Annie Vauclin

Les débuts

Passionnée par les histoires depuis mon plus jeune âge, j’adorais jouer avec des personnages en plastique ou en bois, qu’il s’agisse d’un « bonhomme » perfectionné ou d’une simple pièce issue d’un jeu d’échecs. Quand je suis devenue « trop grande » pour inventer mes histoires avec des jouets, j’ai commencé l’écriture.

Et j’y ai trouvé une plus grande liberté encore : je pouvais tout faire, sans la contrainte du physique. C’était tellement enivrant ! C’est pour cette raison que j’ai commencé par des histoires de fantaisie, notamment une série que j’espère bien pouvoir partager un jour après l’avoir retravaillée, car j’avais 15 ans lorsque je l’ai terminée. Mon style et mon vocabulaire ont évolué depuis. 

Le pas vers l'édition

Et puis le temps a passé, la vie m’a conduit sur bien des chemins, mais je n’ai jamais cessé d’écrire, sans pour autant sauter le pas de la publication. Un jour, l’idée de m’inspirer de mon groupe d’amis m’est venue, comme un coup de tête. Je leur en ai parlé, ils ont tous été très emballés par cette idée. C’est ainsi que sont nés les Détectives de l’occulte. 

Comment j’en suis venue à publier ? 

Eh bien une de mes amies est tellement fan du livre que je voulais le lui offrir en broché pour Noël. J’ai donc cherché à imprimer mon livre et je suis tombée sur l’autoédition. J’avais beau connaître, je pensais vraiment que c’était trop compliqué. 

Et j’avais probablement peur du jugement, aussi…

La conception

Une fois ma décision prise, tout s’est enchaîné très vite !

Mon mari m’a présenté une de ses amies qui fait du graphisme (Ty Poulp) et on a regardé ensemble comment concevoir la couverture du livre. 

Et puis il y a eu la mise en page, les maquettes, la relecture intense pour la correction des fautes… Jusqu’au moment de commander le livre. 

Là je me suis dit : « eh, quitte à l’avoir fait… autant aller jusqu’au bout, non ? »

Et c’est ainsi que j’ai autoédité mon premier livre ! 

Le livre entre les mains

Rien ne m’a donné plus de satisfaction que d’avoir mon livre entre les mains. De pouvoir tourner les pages, caresser sa couverture… 

J’en ai pleuré de joie.

Après plus de 20 ans, j’avais enfin franchis le cap ! Et quel beau cap…

Parfois, je me dis que si je n’avais pas rencontré mes amis, si je n’avais pas voulu faire plaisir à cette fan absolue… Alors je serai encore à écrire des livres pour mon seul plaisir. 

Il n’y a pas de hasard : tout se met en place au bon moment.

Quoiqu’il arrive, n’oubliez jamais que vous êtes le héros de votre propre histoire !